En finir avec la comparaison

En finir avec la comparaison, blog Fortiche

Je vous propose une série d’articles comme autant de pistes à explorer pour renforcer l’estime de soi. Arrêter de se comparer est une piste intéressante à explorer.

Vous connaissez le jeu « Tu préfères ? ». C’est visiblement un jeu à la mode dans les cours de récré.

« Tu préfères te faire mordre le pied par un yorkshire ou pincer le doigt par un homard ? »

Arfff ! Ce n’est pas bien méchant comme jeu, il suffit de comparer !

Et pourtant !!!

Un poison

Il est naturel de comparer. C’est un réflexe qui permet d’organiser les choses, parfois de la hiérarchiser. Comparer un ordre de grandeur, un prix… Là où les choses se compliquent, c’est quand il s’agit de comparer des éléments qualitatifs. Qu’est-ce qui est meilleur : une poire ou une pomme ? Nous faisons alors un classement purement subjectif, qui pourra évidemment varier entre les personnes.

Alors, qu’en est-il quand nous nous comparons aux autres ? « Il est plus beau que moi »,  » elle est tellement plus intelligente »,  » il est plus compétent »,  » elle est moins sympa »…

Ces comparaisons laissent des traces. Elles peuvent être un véritable poison pour l’estime de soi.

Meilleur ou pire

Une comparaison induit automatiquement l’idée d’être meilleur ou pire, d’être supérieur ou inférieur…

Bien sûr, quitte à être comparé, la place plus valorisante est plus attractive ! Pourtant, que l’on soit du « bon ou du mauvais côté » de la comparaison, cela impacte l’estime de soi.

Si je  m’estime moins bien/ intelligent/ doué (…) que quelqu’un, cela m’amène à croire que j’ai moins de valeur que l’autre. Je vais alors me dévaloriser, supporter l’insupportable, me plier en quatre pour compenser… Je vais me décourager plus vite, et plus facilement abandonner.

Si je m’estime mieux/ plus intelligent/ plus doué (…) que quelqu’un, cela amène à croire que je suis valorisé pour ça jusqu’à ce que l’on trouve meilleur que moi. Je vais maintenir un haut niveau d’exigence envers moi-même (et peut-être aussi envers les autres). Je vais dissimuler mes failles. Aller au-delà de mes limites, performer quoiqu’il en coûte…

Et je le rappelle, tout cela n’a rien d’objectif ! Il s’agit d’évaluations absolument subjectives et parfois tellement loin de la réalité.

De plus, ceux qui ont une estime de soi confortable, vont avoir tendance à se comparer aux autres en valorisant ce sur quoi ils s’estiment meilleurs.

A contrario, ceux qui ont une faible estime de soi, auront tendance à mettre en lumière là où ils s’estiment moins forts, moins beaux, moins efficaces…

« Soyez vous-même, tous les autres sont déjà pris. » Oscar Wilde

Et la sophro dans tout ça ?

La sophro permet de s’offrir un temps de pause.

Et dans ces moments de pause où l’on réalise un pas de côté, il devient possible de:

1/ Se foutre la paix !

2/ Revenir aux choses telles qu’elles sont, et pas tel que l’on a pris l’habitude de les percevoir ! Et donc de troquer toute cette subjectivité par une réalité objective.

3/ Repérer tout notre système de pensées, de croyances. Et de se libérer de son juge intérieur.

4/ Renforcer ce qui est positif pour lui laisser plus de place et ainsi ne pas me centrer exclusivement sur les éventuelles difficultés.

5/ Développer ses ressources et ses capacités, et se sentir mieux équipé pour le quotidien.

6/ Ramener un peu de nuance et quitter la binarité du c’est bien ou mal, c’est bon ou mauvais, ….

Et tout ça, ça fait du bien!